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Pour préserver le patrimoine immatériel qui...

Pour préserver le patrimoine immatériel qui fait notre richesse, il faut le faire vivre, le diffuser, le transmettre aux nouvelles générations. C’est l’une des missions que s’est fixé le club des aînés de la commune, « Les fils d’argent ». Créée en juin 1979 l’association - qui regroupe 120 membres – propose plusieurs ateliers de danses traditionnelles et de chants.

Au rythme du quadrille, de la valse ou de la biguine, ces passionnés de danse se réunissent une fois par semaine pour parfaire les chorégraphies qu’ils présentent lors des grands évènements comme la fête patronale ou tout récemment à l’occasion de la première rencontre de quadrille organisée par l’association au Hall des Sports de la commune à laquelle étaient invités 8 groupes venus présenter leur travail.

La Semaine Bleue, au mois d’octobre, est aussi le moment pour les membres du club de présenter leurs créations mais également d’intégrer les jeunes générations à leurs activités. Ces vaillants retraités sont alors autant de transmetteurs de nos traditions.

A proximité de leur local, dans le bourg de la commune, les hommes du club entretiennent un jardin créole où poussent de nombreuses plantes médicinales. Un temps délaissée, la petite exploitation à vocation pédagogique, revient petit à petit à la vie grâce aux mains expertes des anciens. Bientôt ils pourront de nouveau inviter les élèves de la commune à venir découvrir les plantes qui font la richesse de notre pharmacopée locale.

Les acteurs du mouvement culturel à Gourbeyre sont à l’initiative de nombreux évènements réguliers sur le territoire. L’association « Le Houëlmont » et sa troupe de danses traditionnelles, Tmuvre depuis un quart de siècle à faire vivre la biguine, la mazurka, le padjembel, le kaladja, le toumblack et les autres musiques qui rythment nos traditions. De son côté, l’atelier de danse du centre socio-culturel accompagne les jeunes dans des projets de créations qui leur permettent chaque année de se produire devant les habitants de la commune.

Le syndicat d’initiative propose également aux acteurs en herbe de s’exprimer dans le cadre d’un atelier théâtre ouvert à tous et qui accueille jeunes et moins jeunes pour des créations originales qu’ils peuvent présenter à la Maison de la Culture notamment. Il relaie des activités comme « le temps des poètes » et est le siège du musée de la Photographie, le seul de la Guadeloupe. La municipalité de Gourbeyre n’est donc pas seule dans son combat en faveur de la culture et de la création artistique. Elle peut compter sur un tissu associatif bien structuré et dynamique qui concoure à la promotion des arts dans la commune. Nous nous devons de les soutenir mais aussi de mettre en avant ceux qui contribuent à la richesse de notre territoire. Parmi ceux-ci, Aurélien CELESTE dont la voix s’est éteinte en novembre 2014 ! Comme Gilles FLORO, un autre fils de Gourbeyre, le nom de Ti Céleste mérite d’être gravé dans le marbre et une place devrait porter prochainement son nom.

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