Les Monts Caraïbes ? Des montagnes, apparues à la pointe méridionale de l’île et séparées du reste du massif par l’ensellement de Gourbeyre, qui se sont formées au Quaternaire ancien (Pléistocène). L’activité volcanique s’est poursuivie à l’air libre pour s’achever par l’extrusion de deux dômes, le Houëlmont ( alt. 428 m).
Les Monts Caraïbes s’étendent sur une surface totale de 1 370 hectares, répartis sur les communes de Gourbeyre, Vieux-Fort et Trois-Rivières. La surface située dans notre commune présente des paysages agricoles et forestiers très divers.
La commune de Gourbeyre attache un grand intérêt patrimonial à ce massif forestier, à cause de ses différents écosystèmes (forêt sèche, forêt intermédiaire et forêt dense) et ses espèces végétales rares : sur la centaine d’espèces qui y a été recensée, le quart d’entre elles est rare ou menacé alors que 10% sont endémiques. Près d’une trentaines d’espèces d’oiseaux y nichent dont le pic de la Guadeloupe (Melanerpes) et la perdrix à croissants (Geotrygon mystacea).
Par ailleurs, les Monts Caraïbes sont un lieu de repos pour des centaines d’espèces migratrices, à savoir le faucon émerillon (Falco columbarius) et le coulicou à bec jaune (Cccyzus américains.
Le Plateau du Palmiste (530 m) domine la plaine de Gourbeyre et la valée du Galion. A l’est, il se dresse aussi en muraille au-dessus de la plaine de Moscou. Le sol de ce plateau reste très fertile et porte de belles bananeraies. Vers l’amont, les pentes sont plus accentuées et des mornes boisés relaient le plateau.
Non loin du bourg, à 330 mètres d’altitude, au pied du morne Boucanier, se trouve l’étang (au sous-sol tourbeux) de Valkanaërs qui ne mérite son nom que pendant la saison de l’hivernage.